Inscriptions aux sorties terrain jusqu’au 31 mars
Les propositions de communications peuvent être soumises en ligne jusqu’au 11 janvier 2022. La réponse à votre proposition de communication sera transmise le 21 janvier 2022.
Cette session est soutenue par la commission « Géographie de la Mer, des côtes et des îles » du Comité National Français de Géographie (CNFG).
Coordinateurs de la session : Pauline Letortu, Catherine Meur-Ferec, Caroline Rufin-Soler et Julien Guerrero.
Les aléas côtiers d’érosion et de submersion marine surviennent souvent brutalement, au moment d’événements météo-marins extrêmes. Par ailleurs, ils tendent à augmenter dans le contexte actuel des changements climatiques. Ces aléas croissants rencontrent des enjeux de plus en plus concentrés sur les littoraux. De cette rencontre naissent et se multiplient les risques côtiers. Si les travaux sur les aléas et les enjeux sont fondamentaux, le concept de vulnérabilité propose des éléments complémentaires à l’analyse de cette problématique. La littérature scientifique est foisonnante sur le sujet. Selon une acception largement adoptée, la vulnérabilité permet une réflexion sur la capacité d’adaptation des populations et des espaces face aux aléas.
La vulnérabilité est aussi propre au contexte de chaque territoire, intimement liée à son histoire, à son usage et à sa population. En ce sens, elle a un caractère éminemment géographique, car elle est étroitement liée aux lieux (place-based).
L’approche de la vulnérabilité intègre différentes échelles de temps. Elles sont imbriquées entre le temps géologique et le temps des événements météo-marins pour les aléas ; intègrent l’échelle historique pour les enjeux bâtis ; s’étirent entre le temps court du mandat politique et le temps long du développement durable pour la gestion et l’adaptation ; se fondent dans des échelles humaines, à la fois sociales et individuelles, pour les représentations. Ces temps font fluctuer les composantes de la vulnérabilité des territoires côtiers et dessinent des trajectoires de vulnérabilité qui peuvent apporter les fondements d’exercices de prospective territoriale.
Enfin, la notion de vulnérabilité convoque différentes disciplines et méthodes et propose une large gamme d’approches de la question.
Dans le cadre de cette session, nous vous invitons à présenter vos travaux (en français ou en anglais), notamment sur des concepts et méthodes afin d’appréhender la vulnérabilité des territoires côtiers ; des démarches opérationnelles de suivis de la vulnérabilité, d’analyses de trajectoires, de scénarios ; des avancées apportées par l’intersectorialité (entre chercheurs et gestionnaires), l’interdisciplinarité…
Une journée de terrain dans les Hauts-de-France sera proposée à l’issue de la session de communications.