L’Université Flottante de la campagne océanographique GHASS-2 a démarré le 16 août 2021. Cette campagne en mer à bord du « Pourquoi Pas ? » (navire de la flotte océanographique française) traite des instabilités sous-marines et des circulations de fluides dans les sédiments en Mer Noire.
Six étudiants de Master de différentes universités (dont deux étudiantes des Masters « Sciences de la Mer et du Littoral » de l’UBO–IUEM) vont participer aux activités scientifiques qui auront lieu à bord jusqu’au 04 Septembre prochain. Ces derniers sont encadrés à bord par Grégory Ballas (encadrant principal, Géosciences Montpellier), avec l’appui à terre de Jacques Deverchère (co-encadrant, Université de Bretagne Occidentale) et Jeffrey Poort (co-encadrant Sorbonne Université). L’EUR ISblue soutient cette opération de formation en finançant l’acheminement des deux étudiantes de l’UBO sélectionnées.
Les étudiants vous proposent de suivre leur expérience à partir de messages, photographies et vidéos à retrouver sur :
La mission programmée du 16/08 au 03/09 sur le « Pourquoi Pas? » en Mer Noire, au départ du port de Constanta en Roumanie comprend 70 personnes à bord.
Deux étudiantes brestoises de l’IUEM ont été sélectionnées et participent à la mission: Léa Giannecchini (M1 Chimie Marine) et Justine Flahaut (M1 Sciences de la Terre et des Planètes, Environnement). Les 4 autres étudiants sont de l’Université de Montpellier et de Sorbonne Universités.
La campagne GHASS-2 est consacrée à l’évolution des systèmes à hydrates supposés être responsables de plusieurs glissements sous-marins. Il s’agit de comprendre les processus en jeu liés au cycle du méthane et à la dissociation des hydrates de gaz. Le Leg de l’Université Flottante concerne l’acquisition sismique et SMF, les mesures in-situ (penfeld, piézo, CTD-rosette, et atmosphère) et 2 jours d’acquisition SMF-colonne d’eau (prélèvements et mesures in situ lors de plongées).
Après une licence Parcours Mer à Lumini (13), Léa est entrée en Master 1 de Chimie Marine à l’IUEM. Elle nous a confié ses impressions avant le départ : « J’avais le choix de postuler sur trois campagnes à la mer et GHASS-2 était la plus pertinente pour moi car l’enjeu au niveau du cycle du méthane m’intéresse. » Elle avait hâte de démarrer la mission : « Je vais apprendre énormément de choses et ce sera un plus pour mon expérience ».
Ce projet scientifique vise à comprendre ce qui se passe sur les fonds marins de la mer Noire et de comparer les données récoltées en 2015 lors de la première mission GHASS. Cette étude permettra de comprendre l’impact global des mécanismes observés sur l’environnement marin voire sur le climat.