Vendredi 5 juillet
Nous sommes parti·es de Brest, Montpellier, Paris et Perpignan en direction de la Jamaïque. Après les trains et plus de 9 heures de vol transatlantique, première étape : la douane de l’aéroport de Kingston. Elle a pris beaucoup, beaucoup, beaucoup… de temps, 2h, car les douanier·es jamaïcain·es sont assez strict·es. Direction : notre hôtel. Situé en bord de mer, au site historique appelé Port Royal* (île aujourd’hui devenue presqu’île aux avant-postes de Kingston), nous étions tous très enthousiaste.es à l’idée d’arriver. Ce début de soirée a commencé par un accueil très musical avec un karaoké à l’ambiance jamaïcaine. Nous aussi avons pu montrer nos talents de chanteurs.euses et la culture française avec la chanson de Louise Attaque « Je t’emmène au vent ». Sur ces belles paroles, nous sommes tous partis nous reposer pour être toutes et tous prêts pour ce qui nous attend.
6 juillet
Le lendemain, après un petit déjeuner typique du pays, qui nous a d’ailleurs bien rassasié·es, nous sommes partis pour une petite balade le long du littoral et observer ces nouveaux paysages.
Ce qui tape à l’œil en premier est la quantité de plastiques en tout genre qui jonchent les plages, phénomène probablement amplifié par l’ouragan Béryl qui vient de passer. Malgré cela, nous avons pu découvrir une famille de cochons, de magnifiques coquillages et des squelettes de corail qui ont ravi nos yeux de jeunes scientifiques.
De retour à l’hôtel après une heure de marche sous le soleil, un plongeon à la piscine s’est très vite imposé.
Après la baignade, Il a fallu manger sur le pouce pour pouvoir rejoindre notre taxi à temps et partir en direction du port. Ce trajet a été l’occasion de découvrir la ville de Kingston, son architecture, son dynamisme. Arrivé·es au port, deuxième étape : la douane, une nouvelle fois, mais cette fois-ci, celle du port. Elle semblait encore plus stricte que celle de l’aéroport: nous avons eu droit à une fouille complète de chacune de nos valises. Mais le jeu en valait la chandelle car une fois cette étape passée, nous avons eu la joie de pouvoir arriver sur le port où était amarré le magnifique « Pourquoi Pas ? ». Le fameux passage de la coupée a rendu les choses concrètes.
Arrivé·es sur le pont, tout l’équipage et les scientifiques nous ont accueilli·es ; l’ambiance et l’enthousiasme étaient bien présents pour partir à la découverte du bâtiment qui nous accueille pour 16 jours. Nous avons pu découvrir nos couchettes, la salle de conférence, les salles de repos et détente, le carré, le « PC » sciences, la salle à manger, la salle de sport où des matchs de ping-pong se sont immédiatement mis en place : un vrai palace !
Après un repas de très bonne qualité, nous avons un peu discuté avec Jacques afin de mettre en place la première réunion UF. Une partie endiablée de Mario Kart a été lancée après le repas, ce qui nous a permis de rencontrer plusieurs personnes de l’équipage comme Polo, élève sous-officier, compétitif. Puis, il y a eu place à un match de fléchettes avec certains scientifiques avec en arrière-plan le fameux submersible Nautile avec lequel tous rêvent de faire une plongée. Après une grosse journée pleine de rebondissements, nous sommes allés à nos cabines pour une bonne nuit bien méritée.
* Port Royal était le siège de l’Empire britannique en Jamaïque. Cette île était aussi le principal port de pêche et de commerce de l’île au cours du XVIIe siècle. À cette époque, le port abritait un grand nombre de pirates et de corsaires sous pavillon britannique qui attaquaient les navires français et espagnols. La ville est construite sur une flèche de sable qui s’est liquéfiée lors du séisme de 1692 (phénomène courant lié au passage des ondes sismiques provenant de séismes proches de forte magnitude). En conséquence, une grande partie de la ville a sombré dans la mer (voir site de Wikipedia sur Port Royal et blog de voyage en Jamaïque pour en savoir plus).