Les technologies d’observation des océans sont en constante évolution, tout comme la façon dont nous traitons et exploitons les données. Pour garantir des bénéfices scientifiques rapides, dans le respect de l’environnement, il est essentiel d’être conscient du potentiel de ces technologies et ainsi anticiper les nouveaux développements en matière de capteurs, d’observatoires et de traitements des données au travers de stratégies expérimentales d’avant-garde.
L’observation océanographique durable à long terme de demain est aujourd’hui confrontée à des questions qui couvrent le cycle de la donne des capteurs jusqu’aux services :
Sécurité et performances : Comment partager efficacement et en toute sécurité les observations entre différents utilisateurs ?
Produits et services associés aux observations : Comment intégrer les besoins des utilisateurs finaux? Comment valoriser les données d’observation et favoriser leur utilisation par le plus grand nombre ?
Économie bleue : Quel modèle économique pour des séries de mesures à long terme en données ouvertes ? Quel schéma de gouvernance associé ?
Incertitude des données : Comment évaluer une incertitude dépendant à la fois de l’instrument et de l’environnement? Comment traiter les différentes erreurs de mesure ? Comment construire un jumeau numérique « réaliste » de l’océan basé sur des observations multi-sources hétérogène?
Aspects environnementaux : Comment observer l’océan dans un monde aux ressources limitées ?
Objectifs spécifiques
Dans un contexte de ressources limitées, le thème abordera les objectifs suivants pour des observatoires durables et participatifs :
Utilisation intensive de l’IA : comment la data science et le machine learning peut jouer un rôle dans l’analyse et l’exploitation de données d’observation
Utilisation intensive de drones ou essaim de drones pour l’observation des océans : Comment définir de nouveaux processus scientifiques expérimentaux basés sur des multi-capteurs adaptatifs?
Sciences citoyennes : Comment impliquer les citoyens de manière pérenne dans la mesure de l’environnement ? Quels sont les nouveaux capteurs à développer, déployer et entretenir ? Comment collecter, vérifier et analyser les données dans un tel contexte distribué ?
Un laboratoire de données marines : ISblue doit encourager la communauté à partager les outils de traitement des données environnementales, en participant à l’établissement de bonnes pratiques et en rejoignant les communautés de développeurs.
Des solutions Low-Tech : Comment encourager l’utilisation d’outils bas carbone, peu coûteux et réutilisables.
(C) Sébastien Hervé | UBO
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