Bien que cette méthode n’ait pas été employée dans le Leg 2 de la campagne HAITI-TWIST, est présentée ici une idée générale de cette méthode, car de nombreux profils de sismique-réflexion ont été présentés lors des Sémi-twists de la campagne.
L’imagerie sismique est généralement vulgarisée comme une échographie du sous-sol. Une émission d’ondes acoustiques est provoquée à l’aide d’un camion vibreur, parfois d’explosifs, quand la prospection se fait à terre, ou par l’utilisation de canons à air quand on est en mer (cas du leg 1 de la mission HAITI-TWIST). Ces ondes vont « rebondir » sur les différentes interfaces et structures géologique en suivant les lois de réflexion et de réfraction de Snell-Descartes. En sismique-réflexion, on enregistre le temps de retour des ondes réfléchies sur différents récepteurs (hydrophones disposées dans une flûte sismique ou « streamer », voir figure). Les données sont mises en forme après un lourd traitement, aboutissant à ce qui pourrait s’apparenter à une « photographie » ou radiographie des milieux rocheux sous la tranche d’eau. On y voit, avec une précision et une profondeur qui dépend de la fréquence des ondes émises une coupe du sous-sol. Dans certains cas, la sismique est tirée en 3 dimensions (nécessité de mettre en place plusieurs flûtes sismiques en parallèle (cas le plus fréquent dans le monde de l’exploration de l’industrie), mais pour notre part, nous n’avons procédé qu’à une acquisition en 2 dimensions lors du Leg 1 de la campagne HAITI-TWIST (une seule flûte sismique, voir figure).
Références pour en savoir plus:
Alexandre, au nom des étudiants de l’Université Flottante