Au cours de son Postdoc à ISblue, Joan S. Font-Muñoz a travaillé sur un mécanisme de communication entre diatomées basé sur la signalisation par lumière autofluorescente, et qui n’était pas connu à ce jour.
Cette étude a été réalisée dans le cadre d’un Postdoc ISblue et en collaboration avec l’Ifremer et plus particulièrement au sein de l’unité DYNECO (DYNamiques des Écosystèmes CÔtiers) à Brest.
C’est une découverte d’importance, car les diatomées sont des micro-algues qui produisent à elles seules un quart de l’oxygène que nous respirons et qui jouent un rôle primordial dans le fonctionnement des écosystèmes marins. Elles sont à la base des réseaux alimentaires de nombreuses espèces et elles assurent environ 40 % de la production primaire de matière organique. Mieux comprendre comment-elles communiquent participe à une meilleure compréhension des interactions qui prennent place dans le milieu marin.
Joan S. Font-Muñoz et toute l’équipe de recherche (Marc Sourisseau, Amanda Cohen-Sánchez, Idan Tuval, Gotzon Basterretxea) pensent également que les processus soulevés par leur étude pourraient agir fortement sur la condition physique des diatomées. Ainsi cette étude pourrait aider à mieux appréhender leur résilience dans un océan en mutation.
Pour aller plus loin sur le sujet, l’article a été publié dans le prestigieux journal Science Advances : « Pelagic diatoms communicate through synchronized beacon natural fluorescence signaling ».