MARESISTOME

Le projet MARESISTOME vise à étudier le rôle de l’environnement côtier dans l’émergence et la propagation de la résistance aux antibiotiques en utilisant les palourdes comme modèle.

Pour lutter contre l’augmentation de la résistance aux antibiotiques, une approche globale en santé humaine, animale et environnementale appelée « One Health » est nécessaire. Cependant, le rôle de l’environnement marin dans la résistance aux antibiotiques est encore largement méconnu.

Pour répondre à cette problématique, le projet MARESISTOME rassemble un panel interdisciplinaire d’experts pour atteindre quatre objectifs spécifiques.

Il s’agit tout d’abord d’évaluer la présence et la dynamique de gènes de résistance aux antibiotiques et de bactéries résistantes dans les eaux côtières et dans le microbiote de palourdes provenant de zones fortement anthropisées et protégées pour déterminer les facteurs environnementaux susceptibles d’influencer leur propagation. Puis, de vérifier si l’ingestion de bivalves contaminés induit le transfert de gènes de résistance dans la chaîne alimentaire. Enfin, de proposer des stratégies biotechnologiques innovantes en aquaculture pour atténuer l’émergence et la propagation de la résistance pour une aquaculture durable.

Un premier bilan de l’état des connaissances de différents acteurs (médecins, pharmaciens, agriculteurs, conchyliculteurs, associations, services publics..) sur les enjeux liés à la propagation de la résistance aux antibiotiques dans l’environnement marin sera également effectué.

Le projet MARESISTOME associe des domaines d’expertise qui le sont rarement (aquaculture, microbiologie et écologie de l’environnement, hygiène hospitalière, sécurité des aliments, sociologie…) mais qui sont essentiels pour mieux comprendre la question de la résistance aux antibiotiques dans l’environnement marin.

Il participe également à la formation d’étudiant·es par des stages, un atelier international et un module de cours sous la forme d’un projet Interdisciplinaire Mutualisé (PIM) pour les étudiant·es des masters ISblue.

Ce projet est porté par Gwenaëlle Le Blay et Stéphanie Madec du laboratoire LEMAR. En savoir plus sur l’équipe et les partenaires.