Par essence, RESILIENCE est une mission pluridisciplinaire (et internationale) qui couvrira une grande diversité de mesures en mer.
Les observations à fine échelle seront réalisées en continu en tractant un système ondulant (MVP, entre 0 et 300 m) muni de capteurs des paramètres d’intérêt. Ces observations seront complétées par des profils verticaux (CTD) en station au cours desquels seront également effectués des prélèvements d’eau (mesures biogéochimiques) et de plancton (phyto et zooplancton) à différents niveaux de profondeur. Des techniques modernes de prélèvement et d’analyse du plancton seront utilisées à bord, notamment des mesures en continu sur la couche de surface (CytoSense, Fluoroprobe) et d’imagerie sur la verticale (UVP pour le zooplancton).
Des mesures acoustiques (sondeur multifréquence) seront réalisées en route (échosondeur) et en station (AZFP, WBat) pour caractériser la distribution du zooplancton et du micronecton (niveau trophique intermédiaire).
Elles seront complétées par des traits de filet à plancton et de chalut méso-pélagique. Le déploiement – et la récupération 2 semaines plus tard – d’une ligne de mouillage (courantomètre et “Wire Walker”) est prévue au large de Durban. Une seconde ligne de mouillage (courantomètres et sondeurs acoustiques) sera déployée au large de Bassas de India (une des Îles Eparses) pour une durée d’une année.
« Des thématiques additionnelles seront abordées pendant la campagne : analyse des métaux traces en surface, observation des oiseaux et mammifères marins – depuis le bord et à l’aide de dispositifs en vol, mesures d’ADN environnemental, mesure des paramètres du cycle du CO2, étude de la connectivité biologique (zooplancton) au large de l’Afrique du Sud, radiosondage atmosphérique », complète Pierrick Penven, chercheur IRD au LOPS et co-chef de mission.