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PIM POLLUTIONS INVISIBLES : Interroger les pratiques et les contraintes des acteurs professionnels au sujet des pollutions “invisibles” de l’eau

En juin 2024, dans le cadre du projet interdisciplinaire mutualisé (PIM) “Pollutions invisibles”, un groupe d’étudiant·es de Master de l’UBO, de l’UBS, de l’ENSTA Bretagne et de l’IMT Atlantique ont étudié les pratiques et les contraintes des acteurs professionnels au sujet des pollutions « invisibles » de l’eau.

Le littoral est soumis à une forte pression anthropique et climatique qui fragilise les écosystèmes. Certains estuaires sont fortement dégradés en raison des rejets urbains, industriels, agricoles ou aquacoles… Alors que les effets sur les organismes supérieurs sont largement documentés, l’impact de la pollution sur les microbiotes (ensemble des microorganismes colonisant un habitat particulier) présents dans les estuaires est encore peu étudié.

Bien qu’invisibles, ces microorganismes sont très abondants et essentiels à la bonne santé des écosystèmes et des organismes qu’ils colonisent (ex mollusques, poissons). Perturbés par divers polluants (pollution fécale, résidus médicamenteux, métaux lourds, biocides…), ils sont alors susceptibles d’être modifiés (dysbiose) et pourraient devenir des réservoirs de gènes de résistance aux antibiotiques. En effet, ces gènes sont susceptibles de passer d’un habitat à un autre via différents mécanismes et pourraient alors se retrouver dans des bactéries pathogènes et/ou dans les microbiotes humains.

« Que savez-vous des microbiotes ? »

« Pensez-vous connaître toutes les formes de pollution ? »

« Pourquoi sont-ils essentiels à notre
santé ? »

« Quelles actions pour diminuer
ces pollutions ? »

« Comment les
protéger ? »

« D’où viennent-elles ? »

À travers des rencontres et des interviews de professionnels locaux (chercheur·es du projet ISblue Maresistome et acteurs de la qualité de l’eau et de la santé humaine et animale) et de visites du littoral, les participant·es ont analysé les pratiques et les contraintes des acteurs locaux. Ainsi, ils ont contribué à identifier les différentes sources de pollutions “invisibles” et les voies de dissémination des résistances aux antibiotiques. Les étudiant·es ont par la suite restitué le PIM sous un format théâtral où les différents points de vue des acteurs ont été mis en exergue.

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