En référence à l’avis du COMETS de 2022 : Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique, l’IUEM reconnaît que la prise en compte de l’environnement fait partie intégrante de l’éthique de la recherche.
Dans ce cadre, un cycle de conférences est organisé sur l’année 2024-2025 (avec le soutien d’ISblue). Des collègues de sciences humaines et sociales, de sciences politiques, d’épistémologie, sont invités pour nous aider à questionner notre façon de produire du savoir, nos valeurs, nos normes, faire face à certaines de nos contradictions et stimuler notre analyse réflexive.
Une 9ème session intitulée “Les imaginaires : quelle place pour transformer les sciences de la mer ?” aura lieu le lundi 6 octobre au téléamphithéâtre du PNBI et le mardi 7 octobre au 2ème étage du PNBI. Jerome Santolini co-animera un jeu sérieux le lundi 6 octobre à 14h, et un atelier sur les Prospectives des sciences de la Mer le mardi 7 octobre à 9h (les 2 sessions sont partiellement liés; si vous n’êtes disponibles que sur un seul créneau, cela reste intéressant de vous joindre à nous). Lieux à venir.
Jerome Santolini est chercheur en biochimie (25 ans de carrière au CEA sur la chimie et la biologie de l’Azote réactif). En parallèle de son activité scientifique, Jérôme Santolini se mobilise depuis plusieurs années dans l’espace public comme expert, lanceur d’alerte ou scientifique engagé (cofondateur de l’association Cantine Sans Plastique ; mobilisé contre l’utilisation d’additifs nitrés dans la charcuterie auprès de l’ANSES, de la Ligue contre le cancer et de l’Assemblée nationale). Face à ce qui s’apparente à une catastrophe bioclimatique, il mesure la difficulté grandissante à alerter et à faire évoluer la recherche scientifique; un constat d’échec, en contradiction avec l’idéal d’un progrès scientifique sans limites. C’est dans cette perspective qu’il participe activement à plusieurs collectifs de scientifiques engagés (Sciences citoyennes, SeR, Mouvement des savoirs engagés et reliés, Atecopol…) et s’intéresse particulièrement aux questions de politique de recherche et de démocratisation des sciences. Dans cette optique, il expérimente de nouvelles manières de faire récit, d’engager une dynamique collective de mobilisation.